50 ans, Aménagement du territoire, Energie Climat, Fête du 31 octobre

Demain la douceur Angevine ?

Découvrez le dossier « Demain la douceur Angevine ? » du magasine Angers-mag. Ce dossier fait écho à notre conférence-débat du 31 Octobre et traite des sujets liés au changement climatique dans la région (sa réalité mais également ses implications dans les domaines de l’eau, de la santé et des cultures).

Dossier rédigé par Yves BOITEAU et Sébastien ROCHARD – Angers, le 23/10/2015angers mag demain la douceur angevine

L’Anjou à l’épreuve du climat

Que sortira-t-il de la Conférence Climat (COP 21) organisée à Paris, du 30 novembre au 11 décembre prochain ? Sans préjuger de son résultat -dont certains se désolent déjà-elle aura au moins eu le mérite de remettre la question du changement climatique sous les feux de la rampe : les médias s’y intéressent à nouveaux depuis quelques mois, dans le sillage de quelques figures de proue de l’écologie, convaincus que se joue dans la capitale tout ou partie de l’avenir du monde. (Lire la suite) 

source Angers-mag

Simulations climatiques pour plusieurs scénarios pour la métropole (Expérience : Météo-France/CNRM2014 : modèle Aladin de Météo-France

Changements climatiques : l’enjeu de l’eau en cinq questions

La baisse des débits, conséquence du changement climatique ?
A la vue des immensités sableuses que la Loire a laissé encore apparaître cet été en Anjou, le raccourci reste tentant : de moins en moins d’eau, c’est qu’il fait plus chaud ? Trop simple. « La modification du régime hydrologique devrait être une conséquence directe du changement climatique, puisqu’elle affecte les fonctions d’entrée (cumul, fréquence et intensité des pluies, fonte de la neige et des glaciers), les fonctions de consommation (évapotranspiration), les conditions internes au bassin versant (état de surface, capacité de stockage…) (…). Sa mise en évidence sur les chroniques passées est paradoxalement difficile voire contradictoire », écrivait en 2012 Philippe Merot, directeur de recherche à Agrocampus Ouest, dans une contribution collective sur les changements climatiques dans l’Ouest (1). Les causes de ce flou ? « La très forte variabilité intrinsèque des régimes des eaux » et l’influence des activités humaines (barrages, pompages, rejets…) qui brouillent les lectures. La nuance ne peut pour autant faire oublier l’essentiel : la baisse attendue des débits des rivières s’élève jusqu’à « plus de 40% » en Pays-de-la-Loire d’ici à 2100, selon certaines simulations. (Lire la suite)

crédit photo S.GUIBERT

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Yeux rouges, nez qui pique… c’est le réchauffement climatique 

Dis-moi quelles allergies t’affligent, je te dirai le temps qu’il fait ! Le trait est grossier mais pas totalement dénué de sens : « Les allergies, c’est la sentinelle de l’environnement », résume ainsi le docteur Jean-Charles Bonneau, allergologue, responsable du pollinarium installé il y a deux ans parc Bellefontaine et référent angevin du réseau national de surveillance aérobiologique. Le spécialiste est aux premières loges pour évaluer l’impact, en terme de santé publique, des changements climatiques sur la région d’Angers. Le constat, c’est « que les saisons polliniques se modifient dans leur période de survenue, comme dans leur précocité. Avec une pollinisation plus intense mains moins longue. » En clair, les végétaux grandissent plus vite, mais durent moins longtemps. (Lire la suite)
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Crédit photo Stéphane GUIBERT

En première ligne face à la réalité du changement climatique, les agriculteurs de Maine-et-Loire sont confrontés à un double enjeu : ils doivent s’adapter tout en s’évertuant à réduire leur empreinte carbone. Éléments d’analyse. (lire la suite)

Crédit photo Stéphane GUIBERT

Changements climatiques : quels vins boirons-nous dans 50 ans ?

Le réchauffement climatique sera-t-il bénéfique à la culture de la vigne en Anjou ? Sera-t-il synonyme de millésimes de qualité supérieure ? En tout cas, pour l’heure, « le changement climatique n’est pas néfaste pour la viticulture locale. Bien au contraire, l’augmentation moyenne d’environ 1 °C, sur les cinquante dernières années, a permis d’améliorer les conditions de maturation du raisin dans cette région viticole », affirme un groupe de scientifiques dans un rapport (1) coordonné par le climatologue du CNRS Hervé Quénol, qui consacre un large chapitre au Val de Loire. (Lire la suite) 

Source Angers-mag

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