A l’invitation d’Yves Lepage, président de la Sauvegarde de l’Anjou, de nombreux adhérents et amis ont entouré, dans le Cloitre de l’ancien Couvent de la Baumette, samedi 21 juin, Florence Denier-Pasquier qui recevait les insignes de Chevalier de l’Ordre National du Mérite pour son engagement associatif bénévole.
Jacques Zeimert avait la charge protocolaire de remettre cette distinction.
Après avoir évoqué le parcours et les nombreux travaux réalisés par Florence Denier-Pasquier depuis plus de quinze ans dans le domaine de l’environnement, Jacques Zeimert concluait en ces termes : « Durant vos études universitaires, vous portiez déjà intérêt à l’environnement et pensiez déjà à vous y investir, force est de constater que vous êtes restée fidèle à cette idée. En optant pour la vie associative, vous n’avez cependant pas choisi la voie la plus facile car si elle est riche de contacts humains chaleureux, elle est peu rémunératrice.
Vous vivez aussi, et c’est important de le souligner, une intense vie de famille. Concilier le travail et assumer les charges qui reposent sur les épaules d’une maman, quelle que soit l’aide apportée par l’époux et les enfants sont infiniment lourdes. Moments de grandes joies, moments de grandes fatigues sont le lot quotidien d’une mère. Vous avez su, à ma connaissance, les maîtriser et les gérer.
Vous avez pu constater les difficiles tâches auxquelles vous avez été confrontée et le domaine de l’environnement n’est sans doute pas le plus aisé car il apparaît encore, dans l’esprit de beaucoup de décideurs, comme étant secondaire.
Militer comme vous le faites, c’est avoir conscience d’agir, dans le sens de l’intérêt général, comme un catalyseur. Vous savez combien j’aime faire référence à ce role de catalyseur car il est un peu le symbole de nos actions. Un catalyseur agit par sa seule présence et un catalyseur peut transformer une grande quantité de produit. Le monde associatif, en matière d’environnement, est un monde qui apporte un regard qui peut être différent sur les problèmes qui concernent notre société. Son indépendance lui donne une liberté d’analyse et de critique mais nous devons, aussi, être contributif. Nous devons être force de propositions.
Nous sommes des semeurs de petites graines, de petites graines qui germeront tôt ou tard et qui contribueront à changer notre monde.
Florence, par vos activités dans tous les domaines liés à l’environnement, par vos motivations au sein de la vie associative, par votre activité pédagogique, par votre enthousiasme à défendre les causes environnementales, vous avez mérité la distinction nationale que j’ai la charge de vous remettre aujourd’hui. »
La Sauvegarde de l’Anjou renouvelle ses féliciations à Florence Denier-Pasquier