Le patrimoine architectural français est un élément essentiel de l’identité française et c’est pourquoi la nécessité de sa sauvegarde est apparue très tôt dans les préoccupations de l’Etat. l’intérêt s’est d’abord porté sur la protection des monuments majeurs de l’architecture française à travers la notion de « monuments historiques ».Ils se répartissent en deux catégories : les immeubles classés et les immeubles inscrits au titre des monuments historiques.
L’intérêt s’est aussi porté sur la protection des ensembles architecturaux. La loi du 4 août 1962, dite loi MALRAUX,a créé les secteurs sauvegardés (P.S.M.V.). Ce dispositif a été complété :
– par la loi du 7 janvier 1983 : Zones de protection du patrimoine architectural et urbain (Z.P.P.A.U.)
devenues en 1993 Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (Z.P.P.A.U.P).
– par la loi du 12 juillet 2010, dite Grenelle 2, qui a créé les Aires de mise en valeur du patrimoine architectural (A.V.A.P).
Il existe actuellement une centaine de secteurs sauvegardés et 650 ZPPAUP et AVAP, mais une loi en cours d’élaboration doit les transformer en Cités Historiques.
Quels intérêts ?
C’est dans le quartier de la Doutre à ANGERS que plusieurs angevins (un an après avoir fondé l’Association La Renaissance de la Doutre) ont fondé en 1965 l’association La Sauvegarde du Vieil Angers qui deviendra ultérieurement La Sauvegarde de l’Anjou. C’est donc une préoccupation tournée vers la préservation du patrimoine architectural d’Angers, puis de l’Anjou, qui est la matrice de l’association.
Notre engagement
Plusieurs combats, relatés dans l’ouvrage sur l’histoire de l’association, jalonnent son parcours militant.Le plus important est l’annulation, par le Tribunal Administratif de NANTES, du Plan Local d’Urbanisme d’ANGERS en 2009. Depuis 2015, la Sauvegarde, puis FNE Anjou est membre du comité de pilotage mis en place par l’Etat et la Communauté Urbaine d’ANGERS pour la création d’un secteur sauvegardé.